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 Livre V

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Meleagre
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Meleagre


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MessageSujet: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:36

Citation :

Livre V Livre_14

Citation :

Livre V S10ECTION I


Sur les suites de plusieurs affections utérines
Chez les femmes à qui, a la suite d'avortement et de gonflements à la matrice, il survient de la pesanteur de tête, les douleurs se font sentir surtout au sinciput, ainsi que toutes les autres douleurs qui ont l'utérus pour point de départ ; chez ces femmes, as bout de huit ou dix mois, l'affection se jette sur la hanche.


Sur la configuration de la tête
De ceux qui ont la tête pointue, les uns ont le cou vigoureux et sont forts tant des os que du reste du corps ; les autres ont de la céphalalgie et des écoulements d'oreille, ces derniers ont la voûte palatine creuse, et les dents qui chevauchent.


Nécrose de la voûte palatine, du maxillaire supérieur
La sortie d'un os de la voûte palatine coûte l'affaissement du nez dans son milieu ; la sortie d'un os là où sont les dents, produit l'affaissement du bout du nez.


Puberté
La révolution qui s'opère chez les enfants à la puberté, amène aussi parfois d'autres révolutions.


Affections rénales
Et une douleur pesante au rein, quand on se remplit d'aliments ; on vomit de la pituite, et, quand les douleurs sont intenses, des matières érugineuses; le mal s'amende, il se dissipe quand des évacuations sont procurées ; du sable rouge se dépose, et les malades rendent des urines sanguinolentes ; engourdissement de la cuisse du côté du rein affecté. Il ne convient pas de garder le repos; il faut s'exercer, ne pas se gorger, purger les jeunes gens par l'hellébore, tirer du sang au jarret, nettoyer avec des diurétiques, atténuer, amollir.


Sur les menstrues
Chez les femmes humides, les règles se prolongent beaucoup quand l'écoulement ne marche pas vite, il survient des gonflements.


Caractère des douleurs
A Cranon les vieilles douleurs sont froides ; les nouvelles sont chaudes, dues au sang la plupart ; et les douleurs coxalgiques aussi sont froides.


Des frissons
Les affections qui tendent à des frissons intenses ne s'amendent guère si ce n'est vers le moment de l'état. Avant le frisson ; suppression de l'urine, si cela vient dans des conditions favorables, si le ventre n'est pas relâché, s'il γ a du sommeil ; peut-être aussi est-ce dû au caractère de la fièvre: peut-être aussi aux affections avec lassitudes. Rarement des dépôts, chez ceux qui ont des frissons.


Faiblesse des jambes dans les maladies fébriles
Impuissances des jambes, comme chez celui qui a fait une route avant la maladie ou immédiatement après ; c'est probablement parce que l'effet des lassitudes s'est porté sur les articulations, que les jambes sont devenues impuissantes.


Des abcès
Les abcès proéminents au dehors, ceux qui vont en diminuant de volume et en pointe, ceux qui sont maris uniformément, qui ne sont pas durs tout autour, ceux qui se ramollissent par la partie inférieure, ceux qui ne sont pas divisés en deux, valent mieux ; les caractères contraires sont mauvais, et plus ils sont contraires, plus cela est fâcheux.


Sur l'automne et sur les exacerbations
En automne, les vers, les cardialgies, les frissons, les mélancholies. Considérer les exacerbations au début et dans toute la maladie, par exemple les exacerbations du soir ; l'année aussi, c'est aussi le soir que les ascarides tourmentent.


Des dépôts chez les enfants
Chez les enfants, une petite toux avec dérangement de ventre et fièvre continue, indique, après la crise survenant au soixantième jour en tout, an vingtième [de la récidive], des gonflements aux articulations ; mais si le dépôt se fait au-dessous de l'ombilic, des parties supérieures aux articulations inférieures, cela est avantageux ; s'il se fait aux articulations supérieures, la maladie ne se résout pas également ; les suppurations à l'épaule produisent à cet âge le galianconisme ; la solution s'obtiendrait aussi à l'aide de l'éruption, en bas, de petits ulcères, pourvu qu'ils ne fussent ni ronds ni profonds ; de tels ulcères sont funestes du reste aux enfants ; une hémor-rhagie produirait aussi la solution, maïs les hémorragies se manifestent surtout chez les individus plus avancés en âge.


Remarques pronostiques sur les larmes, les paupières, les yeux
Les larmes, dans les maladies aiguës, chez les individus gravement affectés, coulant volontairement, sont bonnes, coulant involontairement, sont mauvaises. Il est mauvais aussi que la paupière se tende; mauvais aussi que les yeux soient desséchés, comme pulvérulents, qu'ils soient ternes et secs ; qu'ils soient rides en dedans, qu'ils soient fixes, qu'ils se meuvent à peine, qu'ils soient tournés eu dedans, et les autres états qui sont passes sous silence.


Différences des fièvres
Fièvres: les unes sont mordicantes à la main, les autres, douces; d'autres, non mordicantes, a la vérité, mais donnant la sensation d'un accroissement; d'autres aiguës, il est vrai, mais se laissant vaincre par la main ; d'autres ardentes aussitôt; d'autres, faibles durant tout le temps, sèches ; d'autres salées ; d'autres pemphygodes, terribles à voir ; d'autres humides à la main ; d'autres très-rouges ; d'autres livides; d'autres, très-jaunes, et le reste de même nature.


Remarques pronostiques sur l'état du corps et des yeux
Les tensions du corps et les rigidités des articulations sont mauvaises ; mauvaise aussi la résolution du corps, ainsi que les positions forcées des membres. La hardiesse du regard est un indice de délire; l'impossibilité de tenir longtemps l'œil ouvert et le reploiement de la paupière sont fâcheux (I, Prorrh., 84).
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Meleagre
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:36

Citation :

Livre V S10ECTION II


Procédés thérapeutiques
Dilater, resserrer, dans un cas et non dans un autre. Des humeurs, expulser les unes, dessécher les autres, ingérer quelques-unes, tantôt par une voie, tantôt par une autre. Atténuer, épaissir le corps entier, la peau, les chairs, le reste, et ici le faire, là ne pas le faire. Rendre uni, rendre raboteux, endurcir, amollir, ici le faire, là ne pas le faire; éveiller, endormir, et le reste de même nature. Faire la dérivation ; faire la révulsion après un intervalle, mettre un intervalle après la révulsion. Évacuer l'humeur quand elle ne s'écoule pas, non quand elle s'écoule; concourir à l'évacuation de celle qui s'écoule, faire le semblable, par exemple la douleur calme la douleur; faire le dissemblable, par exemple, si les humeurs se portent en haut, résoudre parle bas; faire l'opposé, par exemple, après avoir purgé la tête, ouvrir la veine, pourvu qu'on agisse avec réflexion.


Bubons
Les dépôts tels que bubons indiquent des parties où le mal est en germination, et d'autres Aussi; les bubons se voient surtout au voisinage des viscères ; ceux-là sont malins.


Différences de la respiration
Respiration petite, fréquente; grande, rare; petite, rare; fréquente, grande ; expiration grande, inspiration petite; inspiration grande, expiration petite ; respiration lente, respiration précipitée ; respiration entrecoupée comme chez ceux qui font une double inspiration ; haleine chaude, haleine froide.


Remède du bâillement et de la dysphagie momentanée
Le remède des bâillements continuels, c'est de faire de longues inspirations ; de la difficulté ou de l'impossibilité de boire, c'est de faire de petites inspirations.


Direction des dépôts
Dans la même direction sont la douleur du côté, les tensions de l'hypochondre, les gonflements de la rate, les épistaxis; les oreilles aussi s'affectent dans la direction; dans la plupart de ces cas il en est de même pour les yeux. Cela se voit-il dans toutes les circonstances, ou bien sont-ce les affections se portant de bas en haut qui suivent la direct ion, par exemple pour les parotides, pour l'œil, pour l'oreille, tandis que les affections se portant de haut en bas ne suivent pas la direction ? Toutefois, dans l'angine, les érythèmes, les douleurs de côté suivent la direction. Ou bien encore les affections sous-hépatiques, se communiquant d'en haut, suivent-elles la direction, comme quand il y a gonflement des testicules ou formation de varices il faut considérer ces conditions ; par quelle voie, d'où, et pour quelle cause.


Autres remarques sur les dépôts
Les veines des tempes n'étant pas tranquilles, et la teinte jaune de la peau n'étant pas claire, s'il reste de la difficulté de respirer ou une toux sèche non causée par les vers, il faut s'attendre à un dépôt sur les membres, généralement dans la direction des gonflements du ventre ; la plupart des malades de ce genre ont le visage rouge même quand ils sont naturellement d'une complexion Manche ils n'ont pas d'épistaxis ou ils n'en ont que de petites ; et si après une épistaxis il y a un reliquat, le dépôt est imminent ; conserver de la soif, la bouche sèche, du dégoût, de l'anorexie, est de même augure ; ces fièvres ne sont pas aiguës, mais elles sont sujettes aux récidives.


Dépôts après des crises incomplètes; de l'intervention médicale quant aux dépôts
Ce qui reste après la crise produit les récidives : ainsi d'abord, les gonflements de la rate, s'il n'y a pas soit transport sur les articulations, soit hémorragie, ou bien la tension de l'hypochondre droit, s'il n'y à pas flux d'urine ; de la sorte, les deux parties se trouvent interceptées ; de là, récidives probables de ces affections. Quant aux dépôts, le médecin tantôt les déterminera lorsqu'ils ne se font pas, tantôt les déviera lorsqu'ils se font ; tantôt il les recevra s'ils vont tels qu'ils doivent aller et par où ils doivent aller; tantôt, s'ils ne sont pas d'une portée suffisante, il y aidera ; tantôt il les repoussera s'ils sont complètement malheureux, surtout au moment où ils se préparent, sinon, au moment où ils viennent de commencer.


Des hémorragies
Les hémorragies au quatrième jour sont de solution difficile.


Des fièvres tierces
Les fièvres qui ont une intermission un jour ont, l'autre jour, un frisson, y compris la crise, jusqu'au cinquième ou septième accès.


Fièvres titraeophyles
Dans les fièvres tritaeophyles la nuit qui précède le redoublement est difficile à supporter; celle qui le suit est généralement plus facile à supporter.


Toux sèche amenant des dépôts sur les membres
Des toux sèches produisant une courte irritation, à la suite d'une fièvre très-chaude, ne causent pas de la soif en proportion ; la langue, non plus, n'est pas brûlée ; la toux est l'effet non des vers, mais de la gène de la respiration ; cela est évident; en effet, c'est en parlant ou en bâillant que les malades toussent ; hors de là, ils ne toussent pas; cela arrive surtout dans les fièvres avec lassitude.


Règles de conduite médicale
Ne rien faire au hasard, ne rien manquer à observer. Amener les contraires par gradation, et, dans celte gradation, mettre des intermissions.


Cas particulier
Une personne souffrant à la partie postérieure de la tète a été soulagée par l'ouverture de la veine perpendiculaire du front.


Des communications morbifiques; de la révulsion
Les communications morbifiques des hypochondres, d'où elles viennent, où elles se portent, et les autres communications des inflammations viscérales, quelle en est l'action, soit qu'il y ait transport du foie sur la rate ou vice versa, et les autres cas de ce genre. Faire révulsion, si le mouvement des humeurs ne s'opère pas du côté qu'il faut ; s'il s'opère du côté convenable, ouvrir dans ce cas les voies suivant le mouvement de chaque humeur.


Exanthèmes
Les exanthèmes larges ne causent guère de prurit, tels que ceux de Simon pendant l'hiver ; quand il faisait des onctions auprès du feu ou prenait un bain chaud, l'éruption apparaissait ; les vomissements ne furent pas utiles ; je pense qu'en employant des bains de vapeur, on aurait du soulagement.


Maturation ; révulsion ; ouverture des voies
Ce qui doit être mené à maturation doit être tenu fermé ; dans le cas contraire, il faut dessécher et tenir les voies ouvertes. Quand les yeux fluent, faire, si du reste la chose paraît utile, une révulsion sur la gorge, cas où l'éructation est utile, et autres de ce genre. Tenir les voies ouvertes, telles que les narines et les autres issues nécessaires, et faire attention aux moyens d'évacuation, à la qualité des humeurs évacuées, à la voie, à l'époque, à la quantité; par exemple les sueurs et le reste.


Remarque pronostique
Dans les grands maux le visage, s'il est bon, est un bon signe ; dans les petits maux, c'est le contraire, la bonne apparence est un mauvais signe.


Cas particuliers
Auprès de grand édifice, là où la femme derrière l'Heroum, l'affection étant devenue ictérique.


Observation analogue à celle de Scopas
L'individu chez la nièce de Témenés, celui-là d'une couleur noire, à Périnthe. L'urine spermatique; qu'une urine de ce genre est critique; de même pour la région sous-ombilicale ; que les flux d'urine débarrassent ; que sans l'issue de gaz abondants, ni de selles copieuses et visqueuses, cette région se vida, car le malade n'avait pas l'hypochondre très-gros ; il mangea du chou le septième jour, ayant encore de la dyspnée; la région sous-ombicale se débarrassa; la respiration devint naturelle ; il y eut des évacuations alvines.


Du sang séreux, de l'influence de la rate sur cet état
Du sang séreux; qu'il est tel chez les individus troublés et chez ceux qui ont veillé, et il est tel, soit en bien, soit en mal. Ceux chez qui la rate porte en bas ont les pieds, les genoux et les mains chaudes, et le nez et les oreilles toujours froides ; est-ce là la cause qui rend chez eux le sang ténu? ou bien l'ont-ils naturellement ainsi?


Des suppurations dans le ventre
Dans les suppurations le nombril est la limite ; quand la suppuration doit survenir, le ventre se dérange.


Lésions de la rate
Rate dure non en haut, en bas arrondie, aplatie, épaisse, longue, mince.


Note inachevée
Il y a moins chez les personnes affectées de coryzas venant de la tête.


Des dispositions autour du malade
Les arrangements autour du malade, les questions touchant la maladie ; ce qu'explique le malade lui-même, et comment ; comment recevoir ses explications ; les discours ; ce qui regarde le malade, les assistants, les choses du dehors.


Différences entre l'enfant mâle et l'enfant femelle
Que [le fœtus mâle est] dans l'endroit le plus chaud, le plus solide, à droite [de la matrice] ; c'est pour cela que les mâles sont plus bruns, et ont les veines pins saillantes. Ils sont plus tôt constitués, plus tôt formés, ils se meuvent plus tôt ; puis cela s'arrête, et ils croissent plus tardivement et pendant plus longtemps. Ils sont plus solides, pins bilieux, plus sanguins, en raison de ce que le lieu de la matrice où ils se forment est le plus chaud.
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Meleagre
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:36

Citation :

Livre V S10ECTION III


Remarques hygiéniques, amaigrissement artificiel, exercices
La laxité de la peau, le resserrement du ventre, la contraction de la peau, l'accroissement des chairs, la torpeur du ventre, le trouble de tout le reste, l'impureté des vaisseaux, la consomption du cerveau, ce qui amène la calvitie, l'usure des organes. La réduction [du corps], par les courses, le repos, les luttes, des promenades fréquentes et rapides, avec une nourriture telle que beaucoup de polenta cuite et peu de pain.

Observer le signe de la réduction à la même heure du jour, car il se fait des atténuations subites ; diminuer les exercices à for et mesure de l'atténuation ; car le corps entier s'affaisse semblablement ; lorsque l'affaissement s'est opéré, donner de la viande de porc rôtie ; signe de la restauration : le corps reprend une teinte fleurie. Signe dans les exercices : la sueur coulant goutte à goutte, qui sort comme de fontaines, ou l'affaissement qui succède à la turgescence.


Fièvre ardente
La femme que j'ai soignée pour le première fois à Cranon : chez elle, rate naturellement grosse; fièvre ardente; couleur très ronge ; respiration gênée ; le dixième jour, sœur principalement dans les parties supérieures ; un peu aussi de sueur dans les parties inférieures le quatorzième jour.


Les coryzas et bronchites avec fièvre ne récidivent pas
Il y a moins, chez les personnes qui sont affectées, avec fièvre, de coryza et de bronchite Tenant de la tête, il y a moins, je pense, de récidives.


Les suppurations ne récidivent pas
Rien de ce qui vient à suppuration ne récidive ; car cette coction est à la fois crise et dépôt.


Coït; flatulence
Ceux à qui, lorsqu'ils usent du coït, le ventre se remplit de gaz, comme Damnagoras ; ceux chez qui dans ce cas il y a émission de gaz; Arcésilaus était gonflé en outre. L'état flatulent concourt à la production des éruptions furfuracées de la tête, car les individus ainsi affectée sont flatulents.


Effets du froid
Le froid intense cause la rupture des veines et la toux, par exemple la neige, la glace ; il produit des engorgements, par exemple les engorgements auprès des oreilles et les goitres ; la rigidité du corps y contribue aussi.


Concrétion calculeuse chez les enfants
La concrétion après la miction se fait de préférence chez les enfants ; est-ce parce qu'ils ont plus de chaleur ?


Positions qui soulagent
De préférence les positions qui soulagent ; par exemple celui qui tressait ou tournait des sarments arec la main, souffrant cruellement dans le décubitus, saisit l'extrémité d'une cheville fixée au-dessus de lui et se trouva soulagé.


Paraplégie
L'homme travaillant dans la montagne que j'ai vu près du pont traîner les membres inférieurs, n'offrait aucun amaigrissement dans l'une des jambes, mais les caisses étaient très-amaigries ; il n'y avait rétention ni d'urine, ni de sperme.


Poitrines mal conformées
Les individus dont les omoplates sont en ailes d'oiseau à cause de la faiblesse de leur constitution primordiale, sont en danger dans les catarrhes de mauvaise nature, qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas expectoration.


Des frissons
Les frissons commencent, chez les femmes, dans les lombes de préférence et gagnent la tête par le dos chez les hommes aussi, plutôt dans les parties postérieures que dans les parties antérieures; en effet, nous frissonnons plus aux parties extérieures qu'aux parties intérieures du corps, par exemple, des avant-bras, des cuisses ; de plus la peau y est moins dense; ce que montre le poil qui y naît. Quant aux antres points de départ des frisions, par exemple les plaies, ils sont dans les vaisseaux.


Procédé à suivre pour se faire une idée complète de la maladie particulière qu'on examine
Faire le résumé du mode de production, du point de départ, de discours multipliés et d'explorations minutieuses, et reconnaître les concordances des symptômes entre eux, puis derechef les discordances entre ces concordances, enfin les nouvelles concordances dans ces discordances, jusqu'à ce que des discordances résulte une concordance seule et unique : telle est la méthode; de cette façon on vérifiera une appréciation exacte, et on trouvera le défaut d'une appréciation vicieuse.


Des épistaxis
Les hémorragies nasales chez ceux qui ont le teint ou un peu jaune noir, ou jaune rouge, ou jaunâtre ; après avoir laissé couler un peu le sang, épaissir d'une manière sèche ; mais chez les autres individus, il faut moins employer les épaississants ; quant aux écoulements blancs par les narines, on les traite avec un dessicatif dans l'une ou l'autre narine, tel que la noix de galle.


Coït hémorragique; flatulence
Quand on a commencé à user du coït ou quand la voix a mué, il survient des hémorragies. Dans le coït, il en est qui émettent des gaz, par exemple Arcésilas; certains, a l'approche du coït, sont pris de frissons et de chair de poule ; d'autres, après le coït, ont le ventre gonflé de flatuosités, par exemple Damnagoras.


Règles à suivre pour éviter le danger des changements de régime
Prendre garde aux changements; [quand on change,] peu manger, éviter la fatigue, éviter la soif.


Effets de l'amaigrissement artificiel
Toute atténuation rend la peau lâche d'abord, puis tendue ; c'est le contraire pour la restauration ; dans l'atténuation la peau se ride, dans la restauration elle se tend ; l'état ridé ou l'état lisse est respectivement l'indice de l'atténuation et de la restauration, comme l'est l'apparence un peu bilieuse on l'apparence un peu rouge; [dans la restauration] les mamelles sont moins tendues, mais dans l'atténuation elles se contractent et se resserrent) or, on attendrait un pareil effet de l'embonpoint et non de l'amaigrissement.


Remarque sur l'état du corps
Clavicules saillantes, veines apparentes.


Funeste pratique d'Hérodicus dans les fièvres
Hérodicos tuait les fébricitants par des courses, par des luttes multipliées, par des bains de vapeur; mauvais ; l'état fébrile est ennemi des luttes, des promenades, des courses, des (frictions; c'était traiter la souffrance par la souffrance ; chez ces malades, gonflement des veines, rougeur, lividité, teinte jaune, douleurs non inflammatoires des côtés.


Conseils opposés à la pratique d'Hérodicus
Être sans soif, le cas l'exigeait, tenir la bouche fermée, garderie silence, attirer de l'air froid en buvant.


Du point de départ des maladies
Il faut considérer le point de départ de la maladie : douleur soit de tête, soit d'oreille, soit de côté ; chez quelques-uns les dents, chez d'autres les glandes fournissent un signe.


Plaies et tumeurs critiques
Les plaies et les tumeurs qui surviennent, jugeant les fièvres ; acrisie, chez ceux qui ne les présentent pas ; c'est quand il y a un reliquat [ après ta crise], que les récidives sont le plus certaines et le plus promptes.


Remarque isolée sur les crachats
Les crachats arrondis indiquent le délire, comme à Plénos.


Hémorroïdes et autres affections préservatives
Ceux qui ont des hémorroïdes ne sont pris ni de pleurésie, ni de péripneumonie, ni d'ulcère phagédénique, ni de boutons, ni d'ecthyma, ni peut-être de lèpre, ni peut-être d'autres affections ; le fait est que, guéris intempestivement, beaucoup n'ont pas tardé à être pris de ces maladies, et d'une manière funeste. Et les autres dépôts, tels que les fistules et choses de ce genre. Dépôt : ce qui, par rapport à une affection, survenant après, guérit, et, survenant avant, prévient. Un lieu recevant d'un autre lieu en vertu de quelque souffrance ou de la pesanteur, on de toute autre cause, sert de moyen de libération ; dans d'autres cas ce sont les communautés des organes (sympathies).


Transport d'une humeur sur le poumon
Par la fluxion ce n'est plus du sang qui est rendu ; mais le malade expectore des matières en rapport avec l'humeur [qui s'est jetée d'un autre lieu sur le poumon]. Dans ces cas il est des malades à qui il importe de tirer du sang à propos ; dans d'autres cas, aussi bien que dans ceux-ci, cela ne convient pas ; il y a empêchement ; pour ceux qui crachent du sang, la saison, la pleurésie, la bile.
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Meleagre
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:37

Citation :

Livre V S10ECTION IV


Des récidives des parotides
Les parotides qui surviennent vers la crise, ne suppurant pas et s'affaissant, il y a récidive ; la récidive s'opérant suivant la règle des récidives, ces tumeurs se soulèvent de nouveau, et persistent cette fois, parcourant la même période que la récidive des fièvres; dans ces cas on peut attendre des dépôts sur les articulations.


Urine préservant des dépôts
Une urine épaisse, blanche, comme chez l'homme d'Antigène, est rendue parfois le quatrième jour dans les fièvres avec courbature et préserve du dépôt; cela est surtout assuré, si en outre il survient une épistaxis abondante.


Arthritis soulageant une douleur intestinale
Celui qui souffrait de l'intestin à droite, fut pris d'arthritis, et il était plus tranquille; mais, l'arthritis ayant été guérie, les souffrances revinrent.


Asthme
La femme d'Agasis, étant fille, avait la respiration fréquente ; s'étant mariée, et étant quelque peu souffrante d'un accouchement assez récent, elle souleva un fardeau considérable; aussitôt il lui sembla entendre un craquement dans sa poitrine; le lendemain elle avait de l'asthme et souffrait dans la hanche droite ; quand cette douleur de la hanche se faisait sentir, alors l'asthme la saisissait ; et il cessait quand elle cessait; cette femme expectora des matières écumeuses, mais, au début, d'une teinte rouge ; bien établie, cette expectoration ressemblait a un vomissement bilieux et ténu ; les souffrances se faisaient surtout sentir quand elle travaillait avec le bras droit. Lui défendre l'ail, le porc, le mouton, le bœuf, et, quant à la respiration, les cris, les emportements.


Ulcère à la tête
Celui qui portait un ulcère rongeant à la tète, et a qui l'alun calciné convint d'abord, avait un autre dépôt, sans doute parce que l'os devait s'exfolier ; l'os s'exfolie au soixantième jour ; la lésion était au-dessus de l'oreille, en haut vers le sinciput.


Remarque anatomique
Il (l'homme) a le gros intestin comme le chien, mais plus grand; cet intestin est suspendu au mésocolon, et le mésocolon à des parties nerveuses qui tiennent au rachis dans le ventre.


Complaisances pour les malades
Gracieusetés pour les malades, par exemple propreté dans leurs boissons, leurs aliments, et dans ce qui s'offre a leurs jeux ; mollesse dans ce qui est en contact avec leur corps; autres: [permettre] ce dont l'effet n'est pas grandement nuisible ou est facilement réparable, par exemple l'eau froide là où il faut faire cette concession ; les visites, les discours, la tenue, l'habit, pour le malade, la chevelure, les ongles, les odeurs.


De l'eau
Eau bouillie : une partie exposée à recevoir l'air ; l'autre partie, dans un vase qui n'est pas plein et qui est muni d'un couvercle.


Hydropisie suite d'hémorragie
Que, à la suite d'hémorragies, les malades deviennent hydropiques.


Évacuations utiles.
Si ce qui doit être évacué est évacué, on supporte facilement l'évacuation.


Mauvaise nourriture
A Aenos, tous, hommes, femmes, mangeant continuellement des légumes, devinrent impotents des membres inférieurs, et cet état persista ; de plus, ceux qui mangeaient de l'ers eurent mal aux genoux.


Veille, sommeil
L'homme pendant la veille est évidemment plus chaud à l'extérieur du corps, plus froid à l'intérieur; c'est le contraire dans le sommeil.


Hygiène
ux natures chaudes, les choses rafraîchissantes, l'eau pour boisson, le repos.


Sommeil
Le sommeil dans un lieu frais avec des couvertures.


Sommeil
Sommeil profond, lorsque, debout, on sommeille déjà.


Alimentation
Les alimentations faibles sont froides, les alimentations fortes sont chaudes.


Des eaux
Des eaux naturelles, l'une tombe de l'éther, avec le tonnerre, au cœur de l'été, l'autre qui tombe avec les ouragans est mauvaise.


Remarques hygiéniques
L'eau affame, l'insomnie affame. Avec un tempérament chaud, dans une saison chaude, coucher en un lieu frais donne de l'embonpoint, coucher en un lieu chaud amaigrit. Entretien de la santé : ne pas manger trop, ne pas s'exercer trop peu. Une soif légère née de l'état de veille se guérit par le sommeil ; née du sommeil, se guérit par l'état de veille.


Remarques sur certaines complétions
Ceux en oui la chaleur abonde ont la voix plus forte ; et l'air froid est le plus abondant ; de deux causes considérables l'effet est considérable. Ceux dont le ventre est chaud ont les chairs froides et sont maigres ; ils ont les veines saillantes et le caractère emporté.


Des oiseaux
La sécheresse étant sur la terre, l'espèce des oiseaux prospère.


De la génération des sexes suivant l'état des testicules, droit ou gauche
A la puberté, suivant le testicule qui se développe le premier, l'individu engendrera des garçons si c'est le droit, des filles si c'est le gauche.


Remarques pronostiques
Tels sont les yeux, tel est le corps; la couleur empire ou s'amende; il est naturel que l'extérieur suive les qualités de la nourriture. Signes de mort : vapeur chaude, s'exhalant par la peau, auparavant les narines émettent une haleine froide ; les signes de vie sont contraires.


Hygiène
Que les exercices précèdent les aliments.
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Meleagre
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:37

Citation :

Livre V S10ECTION V


Nature médicatrice
La nature est le médecin des maladies. La nature trouve pour elle-même les voies et moyens, non par intelligence ; tels sont le clignement, les offices que la langue accomplit, et les autres actions de ce genre, la nature, sans instruction et sans savoir, fait ce qui convient. Larmes, humidité des narines, éternuements, cérumen, salive, expectoration, inspiration, expiration, bâillement, toux, hoquet, toutes choses qui ne sont pas toujours de la même nature. Évacuation de l'urine, des gaz tant par le bas que par le haut, des aliments, et de l'exhalation ; chez les femmes, ce qui leur est propre et, dans le reste du corps, les sueurs, les démangeaisons, les pandiculations, et autres de ce genre.


De l'âme humaine
L'âme de l'homme se produit toujours jusqu'à la mort ; si l'âme est simultanément embrasée par la maladie, elle consume le corps.


De certaines guérisons dans la vieillesse
Des maladies invétérées cessent dans la vieillesse et par coction, et par solution, et par dilatation.


Traitement par les contraires
Traitement, contrarier le mal, non le seconder ; le froid est secourable et mortel.


Émotions morales
Quant an moral, on remarque que l'emportement contracte le cœur et le poumon sur eux-mêmes et appelle à la tête la chaleur et les liquides, tandis que la bonne humeur dilate le cœur. L'exercice est aliment pour les membres et les chairs, sommeil pour les viscères. La réflexion est l'exercice de l'âme.


Remarque sur les blessures
Dans les blessures, le sang afflue; il faut secourir de manière à remplir le vide.


Tromperie
S'il y a mal d'oreille, rouler de la laine autour du doigt, instiller un corps gras chaud, puis, ayant placé la laine dans la paume de la main, placer la main au-dessous de l'oreille, de manière que le malade croie qu'il lai sort quelque chose ; puis jeter cela dans le feu ; tromperie.


La langue indique les humeurs
La langue indique l'urine ; la teinte jaune vient de la bile (la bile vient des corps gras) ; la teinte rouge, du sang ; la teinte noire, de la bile noire; la sécheresse, d'une inflammation fuligineuse et des affections de la matrice ; la teinte blanche, de la pituite.


Rapport de l'urine avec les substances ingérées et les humeurs
L'urine a des rapporte avec les aliments et les bois» sons, et avec les parties intérieures quand elles fondent.


Rapport de la langue avec les substances sapides
La langue a des rapports avec les substances qui la touchent ; c'est ainsi que par elle nous connaissons les saveurs. Si en mangeant on trouve un goût salé à la viande, c'est signe que l'humeur salée abonde [dans le corps].


Rapport entre le mamelon et la matrice
Si le mamelon et l'aréole rouge qui l'entoure sont jaunes, la matrice est malade.


Remarque pronostique
Chez les hommes, le cérumen doux annonce la mort, amer ne l'annonce pas.


Changer de pays
Changer de pays est utile dans les longues maladies.


Remarque hygiénique
Ceux qui usent d'aliments faibles ne vivent pas longtemps.


Diverses remarques de thérapeutique, de pathologie, de physiologie et d'hygiène
Pour les fluxions aux parties inférieures ouvrir les veines aux oreilles. Le coït est avantageux dans les maladies provenant du phlegme. Pour ceux qui ont le rentre chaud, les boissons ou les aliments de nature forte sont perturbateurs. Pour la bile noire, le flux hémorroïdal, comme étant semblable. Les maladies qui viennent de l'enfance, le coït. Le froid resserre le ventre. Si vous voulez que l'hellébore pris en breuvage évacue .plus rapidement, donner un bain ou des aliments. Le sang, dans le sommeil, fuit davantage a l'intérieur. Le frisson commence de préférence par le ventre supérieur, la chaleur fébrile par le ventre inférieur. Attraction, poumon, chaleur sèche; un sommeil prolongé atténue aussi celui qui a été abondamment purgé. Les lentilles, le sorghum, le concombre sont une nourriture très-froide. Des ulcérations font éruption, quand, le corps étant impur, on se livre aux exercices. Une femme, une chèvre, ayant mangé du suc de momordica elaterium L., ou du momordica claterium, les enfants mêmes sont purgés. Les tempéraments chauds, à l'intérieur se trouvent bien d'aliments rafraîchissants, à l'extérieur se trouvent mal du soleil, du feu, de vêtements, de la saison de l'été ; pour un tempérament contraire, c'est le contraire. Des aliments, les uns sont digérés promptement, les autres lentement.
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Livre V S10ECTION VI


Aspiration et expiration du corps
Les chairs attirent et du ventre et du dehors ; évident, les sens, que le corps expire et aspire. Les petites veines plus chaudes par la surcharge du sang soulèvent la partie aduste et l'excrètent aussitôt : de la bile jaune, si l'élément gras domine ; de la bile noire, si le sang.


Remarques physiologiques
De l'intelligence, de la mémoire, de l'odeur, du reste, et delà faim, exercices des organes, fatigue, aliments, boissons, sommeil, coït, avec modération. L'individu à tempérament froid deviendra plus chaud dans une saison et une contrée froides.


Des douleurs, traitement
Pour les douleurs, purger la cavité la plus voisine, ouvrir la cavité du sang ; cautérisation, incision, application du chaud, du froid, éternuements, sucs végétaux pour les cas où ils ont de la puissance, cycéon (mélange de vin et de farine) ; pour les douleurs de mauvaise nature, lait, ail, vin bouilli, vinaigre, sel.


Observation particulière fort obscure
Un homme, à la suite de fatigue, d'une route, faiblesse et pesanteur ; il expectorait ; en effet, la toux était du sommet de la tète ; fièvre aiguë, un peu mordante à la main ; au second jour, pesanteur de tête; la langue devint brûlée; la narine, grattée, ne donna pas de sang ; à gauche la rate grosse et dure était douloureuse.


Remarques pathologiques de diverse nature, particulièrement sur la substitution des maladies les unes aux autres
Les individus pris de fièvre quarte ne sont pas pris de la grande maladie épilepsie) ; et si, pris d'abord de cette affection, la fièvre quarte leur survient, celle-ci les guérit de celle-là. Substitution des maladies entre elles. La bile, comme je l'ai dit pour les oiseaux ; attendu qu'ils sont bilieux. La chaleur, signe d'âcreté. Les troubles, les passages; que chez les délirants cessent les douleurs de côté ; chez certains, fièvres, chez d'autres non, mais avec sueurs, chez certains avec trouble ; chez certains peau aride, tendue, salsugineuse. Les engourdissements, quels ils sont et d'où ils proviennent, et quels chez l'individu a la hanche. Par les oreilles étant l'intermédiaire ou le point de départ, la mort survient d'ordinaire le troisième jour. Les malades dont la peau est tendue, aride et dure, meurent sans sueur; ceux dont la peau est lâche, avec sueur. Dans les maladies opiniâtres les changements sont avantageux ; en ces cas changements, avant que le mal empire, de côté convenable, comme chez Chaerion. Les irritations, desquelles proviennent les enrouements.


Précepte chirurgical
Limite : quand il reste une partie saine, la cause ayant été portée en bas, purgez, ou liez, ou enlevez, ou coupez, ou brûlez ; sinon, non.


Épistaxis fréquentes, vin pur
Quand il y a des épistaxis abondantes et fréquentes, ceux qui ont le teint pâle éprouvent quelque bien de l'administration du vin pur ; pour ceux qui ont le teint coloré, il n'en est pas de intime ; et encore, si la tête porte bien le vin, le vin pur convient; sinon, non.


Des pertes séminales en santé et en maladie
Ceux dont les narines sont naturellement humides et dont le sperme est aqueux et abondant, ont une santé pins débile ; mais c'est tout autre chose dans la plupart des cas où cet état est effet de maladie.


Observation incomplète et obscure
Les crachats arrondis annoncent le délire comme chez l'individu à Plinthios ; il eut une épistaxis a gauche, solution le cinquième jour.


Urine dissipant le délire
L'urine ayant un sédiment abondant, dissipe le délire, comme l'urine rendue par Dexippe après la chute des cheveux.


Durée de la fièvre quarte
La fièvre quarte ne cesse pas avant un an.


Suppuration des oreilles, des gencives, de la langue, des narines
Les oreilles, en été, rupture de l'abcès au cinquième jour, quelquefois même plus tard ; les tumeurs aux gencives et à la langue abcèdent le septième, et particulièrement les suppurations dans les narines.


Emploi des errhins
Cher ceux qui, souffrant des dents, ont un écoulement ténu venant de la région sourcillère, chez ceux-là un errhin fait avec du poivre et bien appliqué, amène le lendemain un écoulement épais, pourvu que les autres accidents ne remportent pas; chez Hégésippe le somnifère introduit ne fut pas le plus fort, maïs Hégésippe avait eu les dents grattées avec un peu trop de force.


Des choses à observer
[Apprécier] la nature des os d'après la tête, puis celle des parties fibreuses, des veines, des chairs, des humeurs, des ventres supérieur et inférieur, de l'intelligence, du moral, de ce qui arrive dans l'année; dans une saison, ce qui anticipe, par exemple les exanthèmes et choses pareilles, ce qui est semblable aux anticipations qui se font dans la journée, ou aux retardements. De même le corps bilieux et sanguin, mélancolique s'il n'a pas d'évacuations.


Observation incomplète, donnée tout au long
Chez Lycie, à la fin, rate tuméfiée, douloureuse le quatrième ou le cinquième jour.
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:38

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Livre V S10ECTION VII


Toux épidémique
Des toux commencèrent vers le solstice d'hiver le quinzième ou le vingtième jour après des alternatives fréquentes de vent du midi, de vent du nord et de neige. De ces affections les unes furent plus courtes, les autres plus longues; et il y eut ensuite des péripneumonies nombreuses. Avant l'équinoxe la plupart des malades eurent une rechute, généralement le quarantième jour à compter du début. Chez les uns cette récidive fut peu intense et de crise facile; chez les autres la gorge s'enflamma ; chez d'autres, angines ; chez d'autres, paralysies; chez d'autres, nyctalopie, surtout chez les enfants. Quant aux péripneumonies, elles furent très-peu considérables. Les nyctalopies survinrent en lieu et place de la toux chez ceux qui avaient très-peu ou point toussé dans la récidive ; les maux de gorge peu intenses et moins que les nyctalopies. Les angines et les paralysies se déclarèrent dans les toux qui amenaient des matières dures et sèches, ou petites et rarement cuites, cependant même très-cuites en certains cas. Or, ceux qui avaient travaillé beaucoup de la voix ou souffert du froid, étaient de préférence frappés finalement d'angine. Ceux qui travaillaient des bras, avaient des paralysies aux bras seulement; ceux qui allaient à cheval ou qui marchaient beaucoup ou qui travaillaient des membres inférieurs détoure autre façon, éprouvaient des intempéries paralytiques dans les lombes ou dans les membres inférieurs ; lassitude et douleur dans les fuisses et les jambes, c'étaient les tous les plus sèches et les plus violentes qui amenaient les paralysies. Tout cela arrivait dans les récidives., mais n'arrivait guère au début. En plusieurs cas, les toux présentèrent un amendement au milieu, sans toutefois cesser complètement; mais elles reprirent dans la récidive. De ceux chez qui la voix se terminait en accès de toux, la plupart n'eurent pas même de fièvre ; quelques-uns en eurent très-peu ; de plus nul de ceux-là ne fut affecté ni de péripneumonie, ni de paralysie; il n'y eut aucun autre signe que celui de la voix, dans laquelle tout se borna. Les nyctalopies s'établissaient comme celles qui naissent de causes tout autres ; elles atteignaient surtout les enfants, et, parmi les yeux, ceux qui étaient noirs, de couleur un peu variée, avec les pupilles, il est vrai, petites, mais en général où le noir dominait; les individus à grands yeux étaient affectés de préférence, et non les individus à yeux petits ; la plupart aussi avaient les cheveux droits et noirs. Les femmes ne souffrirent pas autant de la toux; peu eurent la fièvre ; de celles-là peu tombèrent dans la péripneumonie., et elles étaient su le retour; toutes guérirent. J'attribuai cette immunité à ce qu'elles ne sortent pas comme les hommes, et à ce que, dans les autres cas mêmes, elles ne sont pas autant frappées qu'ils le sont. Les angines n'atteignirent que deux femmes libres, et encore furent-elles très-bénignes ; elles sévirent davantage sur les femmes esclaves ; et dans les cas où elles furent violentes, elles causèrent très-promptement la mort. Mais elles attaquèrent beaucoup d'hommes; les uns échappèrent, les autres moururent. En somme, chez ceux qui seulement ne pouvaient pas avaler, l'affection était très-bénigne et facile à supporter ; mais chez ceux qui en outre articulaient d'une manière peu intelligible, elle était plus fâcheuse et plus prolongée; chez ceux qui, de plus, avaient les veines des tempes et du cou gonflées, elle avait une certaine malignité ; enfin chez ceux dont la respiration devenait élevée, elle était très-mauvaise ; car, en ce cas, il y avait chaleur fébrile. Telle était donc, ainsi qu'il vient d'être dit, la concomitance îles accidents ; les accidents indiqués en premier se montraient sans les accidents indiqués en dernier ; mais ceux-ci ne se montraient pas sans ceux-là. Les malades mouraient très-prompte-ment, quand il survenait un frisson fébrile. Ces malades, que la présentation sur le siège ne fatiguait même pas, ne retiraient aucun avantage ni des purgatifs, ni de la saignée, tous moyens que j'essayai ; je pratiquai même la saignée sous la langue ; il en est que je fis vomir. Ces affections continuèrent généralement dans l'été ainsi que beaucoup d'autres qui firent irruption. D'abord, dans les sécheresses, il régna des ophtalmies douloureuses.


Scorbut
Moyens d'arrêter le sang des veines, lipothymie, position; entre moyen, tampon de charpie, application, bandage. La plupart avaient des engorgements glandulaires, à cause de l'hépatitis ; il y avait aussi, dans la lésion de la trachée-artère, un mauvais signe, comme chez Posidonie. Ceux qui succombèrent a des hémorragies n'eurent pas de sueur au front, mais avaient la face affaissée ; et ceux qui avaient la respiration gênée, et ceux qui succombaient à des hydropisies, étaient en mauvais état. La tolérance du ventre amène des dérangements comme chez Posidonie; et les vers, quels accidents ils produisirent; dans l'amaigrissement, la contraction avant la mort, l'ombilic s'allongea et fut tiré en avant chez elle ; ulcérations des gencives qui empiétaient sur les dents.


On peut atteindre le but par des moyens différents
Que pour chaque cas il y a lieu de faire beaucoup de prescriptions toutes convenables, les unes ayant la même puissance, les autres non ; telles sont celles-ci : dissiper ; condenser ; expulser ; durcir ; mûrir ; pousser [les humeurs] du côté vers lequel eues inclinent. Il faut par le changement exciter les individus timides, engourdis, aux choses qu'ils négligent.


Opérations qu'il faut faire de bonne heure
Opérer promptement les hydropisies ; cautériser aussitôt dans la consomption; scier les os de la tête et choses semblables; quant aux hydropiques, n'intéresser ni les organes du bas-ventre, ni les parties intérieures ; car en beaucoup de cas, cela est semblable aux genoux [hydropiques].


Remarque très-obscure sur un cas particulier
Les accidents du côté du cardia, chez Xénarque ; inspirer de l'air chaud en abondance, et, au lieu d'évacuation, tenir dans la chaleur la plaie dès le commencement.


Indications à tirer de certaines apparences corporelles
La voix, telle qu'elle est dans la colère, si elle est telle naturellement chez un individu non irrité ; ou bien les jeux, s'ils sont naturellement troublés, tels que les présentent, se mettant en colère, ceux qui ne les ont pas tels naturellement, et le reste suivant l'analogie; de même pour les maladies: si un individu a naturellement l'apparence que donne la consomption, il sera atteint d'une maladie analogue, et ainsi du reste.


Remarque sur la toux; elle s'applique aux maladies de Périnthe
Les toux avec lassitude se portent aussi sur les parties bibles, particulièrement sur les articulations ; déplus, dans les fièvres avec lassitude il survient des toux sèches, et les toux sèches saisissent les articulations avec fièvre, s'il y a un reliquat.


Remarque sur la respiration
La respiration obscure chez les phtisiques est mauvaise ainsi que chez les femmes qui ne font point d'enfants ; et toutes les choses semblables de la même constitution.


Saison mauvaise pour les phtisiques
Pour les phtisiques l'automne est mauvais ; mauvais aussi le printemps, quand les feuilles du figuier égalent en longueur les pattes de la corneille.


Détails sur l'épidémie de toux à Périnthe
A Périnthe, au printemps, la plupart [des phtisiques allèrent mal] ; ce qui y aida, ce fut une toux qui régna épidémiquement pendant l'hiver ; il en fut de même pour les autres affections chroniques, elles devinrent confirmées chez ceux où elles étaient encore mal caractérisées ; mais il y eut des affections chroniques où cela ne se manifesta pas, par exemple chez les porteurs de douleurs rénales, et même d'autres, par exemple cet homme auprès de qui je fus amené par Cyniscus.


Douleurs suivant les heures
Dans les douleurs de coté, de poitrine ou d'autres parties, il faut observer, quant aux heures, si les malades présentent de grandes différences, parce que, après avoir été mieux, ils se trouvent de nouveau plus mal sans qu'il y ait faute commise.
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MessageSujet: Re: Livre V   Livre V EmptyLun 13 Mai - 18:38

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Livre V S10ECTION VIII


Dysenterie
Dans les longues dysenteries il est mauvais qu'il y ait anorexie, surtout s'il s'y joue de la fièvre.


Ulcères
Les ulcères autour desquels le poil tombe sont de mauvaise nature.


Phrase obscure
Une douleur existant aux lombes, métastase sur le coté ; et éruptions qu'on nomme pourriture.


Des reins
Je n'ai pas vu les affections rénales guérir au-delà de cinquante ans.


Sommeil dans les maladies
Cas où dans le sommeil il y a des redoublements, ceux ou les extrémités se refroidissent, où l'intelligence se dérange, et symptômes semblables dans le sommeil; et cas où c'est le contraire.


Des femmes grosses et du fœtus
Les femmes à qui rien n'arrive dans les limites de l'époque régulière (le septième et le neuvième mois), celles-là mettent an monde des enfants viables. Considérons en quels mois les accidents surviennent. Les douleurs suivent les périodes ; que le fœtus se meut en soixante-dix jours, est accompli en un nombre triple ; qu'il se meut en quatre-vingt-dix jours, est accompli en un nombre triple. Qu'après l'évacuation menstruelle la matrice est béante ou à droite ou à gauche ; humidité [connue] par ce qui s'excrète, régime sec. Que le fottus [mâle], qui est formé et se meut le plus tôt, s'accroît d'an autre côté plus lentement, mais pendant plus longtemps. Les souffrances sont au troisième mois, au cinquième, au septième, au neuvième, au deuxième, an quatrième, au sixième.


Régime; odeurs; ouïe; langue; air; langage
Les choses de la petite table, à considérer. Le régime consiste dans l'ingestion et l'évacuation des aliments, des boissons; changements de ces choses, quels ils sont, et quels les antécédents. Odeurs qui réjouissent, qui attristent, qui remplissent, qui obéissent; changement!, de quels antécédents, comment ils se comportent. L'air ou les corps qui entrent ou qui sortent. Les choses perçues par l'ouïe, bonnes ou affligeantes. Et pour la langue, quelles substances elle appelle et après quelles substances. L'air, suivant la chaleur, le froid, l'état épais ou ténu, la sécheresse, l'humidité, est plein a des degrés divers ; d'où les changements, quels, de quels antécédents, comment ils se comportent. Le contenant, le mouvant, le contenu. Paroles, silence, dire ce qu'on veut; paroles prononcées, ou à haute voix, ou nombreuses, véridiques ou mensongères.


Des excrétions
Examiner les excrétions : d'où elles ont commencé, où elles ont cessé, les intervalles, les couleurs, les cas où elles étaient très-chaudes, très-salées, très-douces, très-ténues, très-épaisses, égales ou inégales, le corps, le temps; changements, quels et après quels antécédents. Éructation commencée, non.achevée. Larmes, volontaires, involontaires, abondantes, peu abondantes, chaudes, froides, consistance, goût. Crachats venant de la bouche ou de la poitrine, vomissement.


Influences diverses
Chaleur du soleil, froid, humectation, sécheresse; changement, par quels intermédiaires, de quels antécédents, à quel état. Exercices, repos, sommeil, veille. Les choses dans le sommeil : songes, couches, sur quoi et sous quoi.


Du sens intérieur dans les maladies
Ce qui vient du sens intérieur, conscience ; par lui-même, sans les organes et les objets, il s'afflige, se réjouit, s'effraie, s'encourage, espère, méprise, par exemple la femme de charge dHippotbotis, qui, par le seul sens intérieur, connut les incidents de sa maladie.


De l'âge
Quel est l'âge du sujet, et, quant à l'âge, si plus tôt ou plus tard que ce n'est la règle, par exemple une paralysie en hiver chez un vieillard ou en été chez un enfant ; plus tôt ou plus tard que ce n'est la règle, éruption des dents, naissance des poils, sperme, le plus, le moins, accroissement des poils, épaississement du corps, vigueur, diminution.


Idiopathie et hétéropathie
Ce qui est par affinité et ce qui est par soi-même, combien plus ou moins.


Des saisons
La saison de l'année dans laquelle il y a anticipation ou retardement ; et si la saison a été pluvieuse ou sèche, froide ou chaude, venteuse ou calme, quels vents, au début de la saison, au milieu, i la fin, dans tout le cours, précédente ou actuelle.


Stades de la maladie
Époque de la maladie, durée, incidents, les périodes, et des périodes les plus grandes, et celles qui ont les plus grands intervalles, les augmente, l'augment de la maladie tout entière, la rémission, le summum, produisant des effets plus ou moins considérables, et quand et comment, et en quelle saison et à quel âge.


Maladies régnantes
Le génie des maladies régnantes ; et si au début la tendance au vomissement est nulle, par exemple les malades prenant quelque breuvage le gardent ou ne sont que peu évacués.


Des individus à peau blanche
Fièvre sans doute chez les individus très-blancs, dont les lèvres [se gercent] ; le mode, le temps.


Examen des malades
Il importe de soumettre le corps à l'examen : vue, ouïe, odorat, toucher, intelligence.

Examiner les gonflements laisses dans les paupières supérieures ; le reste s'étant détuméfié, récidives ; les bords étant un peu rouges et durs, récidives surtout dans ces cas ; humeurs visqueuses, et celles qui se soulèvent et celles qui sont retenues, comme chez Polymède à Pharsale. Les tuméfactions ou les lividités qui font éruption dans les ophthalmies ou dans les ulcérations [des yeux], car elles sont autres [que les tuméfactions signalées plus haut]; les humeurs versées par les abcès et les suppurations.


Note très-obscure sur des maladies qui paraissent avoir régné dans l'été
Signe, vers l'époque de la moisson, tranchées autour de l'ombilic, et douleurs causées parfois par des poireaux, et aussi par l'ail, plus tard par ce légume. Et l'érysipèle chez quelques-uns provenait du cou ; et vers ce temps, cela se jugeait au visage; la teinte noire, et ceux chez qui le col [s'affectait], mauvais ; mauvais aussi quand il y avait des phlyetènes et des dérangements du ventre.


Cas particulier sans détail
Adimanle le mélancolique vomit des matières noires tantôt â l'aide d'une forte dose d'euphorbia peplis L., tantôt à l'aide d'oignons.


Note très-courte sur les fièvres
Les fièvres dans lesquelles les lèvres s'exulcèrent, sont probablement intermittentes ; et refroidissements au troisième jour; celles qui sont immédiatement ardentes cèdent toujours à la main.


Du liquide dans les articulations
Il faut examiner quel liquide est dans les articulations ; est-ce qu'elles ne suppurent pas ?


De l'hygiène
L'habitude pour les choses qni entretiennent la santé: le régime, le couvert, l'exercice, le sommeil, le coït, le moral.


Très-brèves remarques sur les maladies
Quant aux maladies, les attitudes qu'elles ont déterminées, lieux vers lesquels elles se sont tournées, où elles ont commencé, ont été présentes, ont cessé. Cas où il faut faire peur à un malade qui n'est pas maître de lui. Les régimes contraires dans la maladie. Bien supporter, mal supporter.


Du régime
Le régime, savoir tout ce qui est à connaître, car les accidents sont nombreux.


Difficulté de se faire une idée de la maladie
Même pour les bons médecins, les ressemblances amènent des méprises et des embarras ; c'est le contraire pour la cause, [rechercher] quelle elle est. Qu'il est difficile de déterminer avec connaissance les voies ; par exemple, si le sujet a la tête en pointe, ou le nez camus ou aqnilin, s'il est bilieux, vomissant difficilement, atrabilaire, jeune, ayant vécu sans règle, il est difficile de faire concorder en même temps toutes ces données les unes avec les autres.


Observation incomplète, donnée avec détail
Chez l'individu qui avait une fistule, [l'intestin] faisait issue, la toux l'empêchait de demeurer en place.


Pertes séminales
Satyre, à Thasos, avait le surnom de Grypalopex; vers l'âge de vingt-cinq ans il eut de fréquentes pollutions nocturnes; souvent aussi il éprouvait des pertes, même pendant le jour ; vers trente ans il tomba en consomption et mourut.


Maladie mortelle qui vint sans doute de ce que le sujet but beaucoup d'eau froide après un violent exercice
A Abdère, le gardien de la palestre, dit l'homme de Clisthène, ayant lutté beaucoup avec un homme plus fort et étant tombé sur la tête, s'en alla et but une grande quantité d'eau froide ; après cela, la nuit même qui suivit, insomnie, malaise, extrémités froides. Le lendemain, j'allai chez lui ; un suppositoire fut mis, mais n'amena point de selle ; le malade urina un peu ; auparavant il n'avait pas uriné ; vers la nuit il prit un bain ; l'insomnie et le malaise ne furent pas moindres ; délire. Le troisième jour, grand refroidissement des extrémités ; réchauffé, il sua ; ayant bu de l'hydromel, il mourut le troisième jour.


Rapport entre l'èpilepsie et la mélancolie
Les mélancoliques deviennent d'ordinaire épileptiques, et les épileptiques mélancoliques ; de ces deux états, ce qui détermine l'un de préférence, c'est la direction que prend la maladie : si elle se porte sur le corps, épilepsie ; si sur l'intelligence, mélancolie.


Deux observations de femmes qui prirent l'apparence virile à la suite de la suppression des règles
A Abdère, Phaéthuse, la femme de charge de Pythéas, avait eu des enfants auparavant ; mais, son mari s'étant enfui, les règles se supprimèrent pendant longtemps ; à la suite, douleurs et rougeurs aux articulations ; cela étant ainsi, le corps prit l'apparence virile, cette femme devint velue partout, il lui poussa de la barbe, la voix contracta de la rudesse; et, malgré tout ce que nous pûmes faire pour rappeler les règles, elles ne vinrent pas; cette femme mourut au bout d'un temps qui ne fut pas très-long. Il en arriva autant a Nanno, femme de Gorgippe, à Thasos ; d'après tous les médecins que je rencontrai, la seule espérance de voir reparaître les attributs de la femme était dans le retour des règles; mais chez elle aussi, malgré tout ce qu'on fit, elles ne purent venir ; cette femme ne tarda pas à succomber.



Livre V Facmeduse-292133e



Livre V Barre_plume-179688c
Selon Littré.
Oeuvre numérisée par Marc Szwajcer, sur le site remacle.org
.
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